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Le Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés (RCPMTA) publie un article sur son blogue concernant un projet de recherche mené à la Chaire (Mars 2020)

Thématique : Média Projet de recherche

C’est dans le cadre de la journée nationale contre l’intimidation 2020 que la directrice du RCPMTA, Bénédicte Schoepflin, a interviewé Marie Beaulieu sur le dossier de l’intimidation chez les personnes aînées.

Le compte rendu tiré de cette entrevue approfondie les origines et les visées du nouveau projet de recherche-action mené à la Chaire intitulé Programme de promotion du « bien vivre ensemble » et de lutte contre la maltraitance entre résidents : Améliorer la vie collective en résidence privée pour aînés.

Lors de leur échange, Marie Beaulieu introduit la genèse du projet en nommant que les résidences Chartwell de l’Estrie remarquaient des enjeux de communication et d’interaction entre les résidents partageant leur milieu de vie. Dans une optique d’amélioration de la « vie collective », les résidences Chartwell et la Chaire de recherche ont développé un projet de recherche-action conjointement.

Marie Beaulieu résume ce projet d’un an en soulignant qu’il a permis de dresser « un premier état des lieux, basé sur des groupes de discussion avec des aînés, des membres du personnel et de la direction de résidences. Le travail s’est focalisé sur deux aspects : la lutte contre la maltraitance et l’intimidation et la promotion de la bientraitance. »

Il ressort de cette recherche-action que la vie collective demande un ajustement chez les personnes aînées puisque certaines d’entre elles « n’ont jamais vécu en collectivité de leur vie. […] L’apprentissage de la vie collective est quelque chose de complètement neuf avec tous les défis que cela peut poser. »

Quant à lui, le second volet du projet qui a pour visée de développer et implanter un programme de promotion du bien vivre ensemble se déroulera sur trois ans. La collecte de données sera effectuée durant la première année, pour pouvoir implanter, mesure et bonifier le programme d’intervention durant la seconde année. La troisième année sera dédiée à la diffusion le programme et les résultats du projet dans différents milieux.

Marie Beaulieu résume le tout en mettant de l’avant que ce projet s’insère « dans une vraie recherche-action où il a une partie créativité, programmation, intervention et évaluation, et où les aînés eux-mêmes ont une part importante. »

Nous vous invitons à consulter l’article de blogue sur le site du Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés.