Rédaction d’un article de type « Overview » en partenariat avec l’OMS sur la maltraitance envers les personnes aînées et les politiques publiques à partir d’un corpus d’articles de haut niveau de scientificité
CHERCHEUR(E) PRINCIPAL(E) :
Mikton, C. Ph. D. OMS, Genève
ÉQUIPE DE CHERCHEURS :
Marie Beaulieu, Ph.D (Université de Sherbrooke)
Yon, Yongjie, OMS, Copenhagen
Bekieselbach, Berit, OMS, Genène
Shawar, Yusra (Johns Hopkins University)
PERSONNEL DE LA CHAIRE :
Julien Cadieux Genesse, Coordonnateur de la Chaire
Kevin St-Martin, auxiliaire de recherche
ORGANISME SUBVENTIONNAIRE ET MONTANT DE LA SUBVENTION :
À même les fonds de la Chaire
DATES DE RÉALISATION :
Été 2020 à Hiver 2021
RÔLE JOUÉ PAR LA CHAIRE :
Co-chercheure
PROBLÉMATIQUE :
Lors de la Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement à Madrid en 2002, la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées obtient une reconnaissance politique à l’échelle mondiale par l’adoption du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement. L’article 110 de ce plan fait de « l’élimination de toutes les formes d’abandon, de sévices et de violence à l’encontre des personnes âgées » un objectif à atteindre par les pays signataires.
Malgré son caractère non contraignant, les pays signataires présentent l’état de l’avancée de cet objectif à l’Organisation des Nations Unies aux cinq ans.
Malgré sa reconnaissance politique internationale comme problème social remonte à plus de 15 ans, l’ampleur de la maltraitance fait encore état de débat et de recherche puisque plusieurs facteurs méthodologiques affectent l’évaluation de la prévalence de la maltraitance envers les personnes aînées.
À titre d’exemple, les populations interrogées, les formes et types inclus dans les études, les outils utilisés, et les régions du monde évaluées engendrent à eux seuls des variations considérables dans les résultats de recherche. En découlent alors des limites méthodologiques rendant difficile la généralisation des résultats et la comparaison entre les études.
Ces défis méthodologiques se font également sentir en ce qui concernant la connaissance des facteurs de risque et des facteurs de vulnérabilité à la maltraitance, les effets de la maltraitance sur la santé physique, psychologique et sociale des personnes aînées ainsi que les freins et les leviers rencontrés à la demande d’aide lors de situation de maltraitance.
Des travaux de recherche de type « méta » trouvent alors leur pertinence afin d’en dégager des constats valides et généralisables d’un point de vue scientifique.
BUT OU QUESTION DE RECHERCHE :
Ce projet a pour objectif de
- Rédiger un article de type « Overview » synthétisant les connaissances sur la maltraitance (ampleur, facteurs de risque, conséquences, etc.) ;
- Déterminer les éléments lacunaires dans la documentation sur le sujet ;
- Proposer des recommandations pour le développement de politiques de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées à l’échelle mondiale.
MÉTHODOLOGIE :
Depuis 2018, la Chaire collige des articles scientifiques à haut degré de scientificité ayant trait à des thématiques sur la maltraitance envers les personnes aînées et autres sujets connexes (âgisme, intimidation, etc.).
Dans un premier temps, ces quelques 70 méta-analyses, revues systématiques et revues de la portée (scoping review) seront analysées selon une grille de lecture validée par les membres de l’équipe de recherche.
Par la suite, une analyse approfondie par thématiques retenues, par exemple les facteurs de risque, l’ampleur du phénomène, les freins à la demande d’aide, sera menée afin d’en synthétiser l’état des connaissances.
Finalement, des recommandations en matière de développement et d’implantation de politiques publiques émergeront des lacunes constatées à la suite de ces analyses.
AVANCEMENT DES TRAVAUX :
Les travaux préparatifs en vue de l’analyse des documents suivent leur cours.
COMMUNICATIONS :
S.o.
ÉCRITS :
S.o.