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Florence Bourgès

DIPLÔME(S) OBTENU(S) :

Doctorat (2022), Université de Sherbrooke et Université du Havre

-Cotutelle internationale Québec/France (2017 à 2022)

  • Doctorat en gérontologie, Université de Sherbrooke.
  • Doctorat en sociologie, Université du Havre

Master Cesup (2017), Université Normandie-Le Havre.

DESS AGIS (2006), Université Provence – Aix Marseille.

DTU spécialisé en gérontologie (2004), Université Claude Bernard-Lyon 1.

PROGRAMME D’ÉTUDE ACTUEL:

S.o.

TITRE DU PROJET D’ÉTUDE :

Les acteurs, notamment bénévoles, dans l’émergence, le développement et la mise en œuvre des politiques publiques de lutte contre la maltraitance envers les personnes âgées en France. Une analyse critique des politiques et pratiques à partir d’un regard croisé avec le Québec

BOURSES D’ÉTUDES ET MONTANTS :

2017 : Bourse de transfert de connaissances et de diffusion scientifique de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées – 1317 $

2017 : Bourse d’études de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées – 4000 $

2017- 2021 : Contrat doctoral de l’Université du Havre.

DATE DE RÉALISATION :

Amorce du doctorat en septembre 2017. Fin en novembre 2022.

PROBLÉMATIQUE :

Dans les dernières décennies, la question de la lutte contre la maltraitance envers les personnes âgées a gagné en importance en France et au Québec. L’émergence de cette thématique dans les débats publics, notamment dans les politiques publiques, est devenue prégnante. Ainsi, les pouvoirs publics, en France, prennent en compte cette maltraitance en faisant évoluer certaines lois comme la loi n° 2007-308 portant sur la réforme de la protection juridique des majeurs le 5 mars 2007 ou en intégrant certaines dispositions dans la création de nouvelles lois comme la loi d’adaptation de la société au vieillissement n° 2015-1776 de décembre 2015. L’intérêt de cette recherche relève d’une volonté de comprendre comment cette problématique est arrivée sur l’agenda politique et comment elle a évolué au sein des politiques publiques. Il s’agit plus précisément d’étudier les processus par lesquels la thématique de la maltraitance a émergé dans le débat public, et comment elle a été matérialisée dans des politiques publiques et avec la contribution de quels acteurs.

La mise en œuvre de la politique de lutte contre la maltraitance des personnes âgées (PPLMPA), en France, repose en partie sur le bénévolat avec les associations d’écoute ALMA (Association de lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées). Il apparaît nécessaire d’en comprendre les fondements. Au Québec, en 2010, le gouvernement dans le cadre de son PAM 2010-2015, a remplacé par une ligne téléphonique d’écoute professionnelle (la ligne Aide Abus Aîné), la ligne Info-Abus qui fonctionnait grâce à l’engagement bénévole. Désormais, ce sont des salariés professionnels qui répondent et analysent les situations de maltraitance afin de pouvoir proposer aux appelants une orientation vers les ressources adaptées. La problématique de cette recherche pose la question de la place des associations bénévoles dans les processus de lutte contre la maltraitance et la raison du recours au bénévolat dans la mise en œuvre des politiques publiques de lutte contre la maltraitance des personnes âgées.

BUT OU QUESTION DE RECHERCHE :

La problématique de cette recherche cherche à répondre à la question suivante : Quels sont les acteurs, notamment bénévoles, leurs stratégies, leurs places et les constructions de la réalité de la maltraitance qui participent au développement des dispositifs et des politiques publiques de lutte contre la maltraitance des personnes âgées et à leur mise en œuvre en France ?

OBJECTIFS :

Trois objectifs sont poursuivis :

– Le 1er objectif vise à examiner le contenu (lois, décrets, programmes, plans d’actions,…) de la politique publique de lutte contre la maltraitance des personnes âgées en France (PPLMPA).

– Le 2ème objectif vise à analyser spécifiquement la place et le rôle des bénévoles ALMA dans la mise en œuvre de la lutte contre la maltraitance au sein de la PPLMPA.

– Le 3ème objectif consiste à interroger la contribution des acteurs engagés dans l’émergence, le développement et la mise en œuvre de la PPLMPA, notamment leurs stratégies pour influer la PPLMPA. En particulier, les acteurs bénévoles administrateurs des associations et fédérations de défense des droits des personnes âgées et les associations de lutte contre la maltraitance des personnes âgées ALMA.

MÉTHODOLOGIE :

La recherche s’inscrit dans une étude exploratoire et compréhensive. La méthodologie choisie est la méthode qualitative.  La collecte de données privilégie différentes sources de données. Tout d’abord, il est fait usage de l’analyse documentaire sur de nombreux écrits (1er objectif), complétée par une approche narrative, au moyen d’entretiens semi-dirigés auprès des principaux acteurs concernés par cette recherche : les bénévoles écoutants, référents et administrateurs des associations ALMA (2ème objectif), les bénévoles administrateurs des associations et fédérations de défense des droits des personnes âgées et de lutte contre la maltraitance (3ème objectif) mais aussi les instances territoriales (ARS, Conseils Départementaux), les salariés des associations de défense des droits des personnes âgées et de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, les acteurs gouvernementaux et les élus, lesquels acteurs apportent un éclairage permettant de mieux comprendre les enjeux et de mieux cerner les éléments contextuels de l’élaboration des politiques publiques de lutte contre la maltraitance des personnes âgées en France.  L’analyse documentaire et l’analyse des entretiens sont soumises à un regard croisé avec les dispositifs d’actions dans la lutte contre la maltraitance des aînés du Québec.

AVANCEMENT DES TRAVAUX :

Thèse déposée à l’automne 2022

COMMUNICATIONS :

S.o.

ÉCRITS :

S.o.